Quel est le rêve le plus cher de l’être humain ?
Je crois que c’est d’être aimé, et donc accepté, compris, et respecté tel qu’il est.

Combien d’entre nous le vivent, ou même l’ont jamais connu ?
Combien, par contre connaissent l’opposé ?

Si nous avons eu une enfance protégée, emplie d’amour et de bienveillance, nous serons plus enclins à donner notre confiance, à être bienveillants et aimants.

A l’inverse, si la vie nous a « cabossés« , si nous n’avons pas connu ces manifestations d’amour, nous ne serons peut-être pas en capacité de les reconnaître, où nous les associerons à de la faiblesse…

Et il nous sera difficile de croire que c’est simplement possible, que des personnes sont capables de manifester leur amour dans la douceur, l’attention, le respect et la bienveillance. Et ce, même si elles ont souffert ou souffrent encore.

Une personne en souffrance, ( et certaines ont construit de telles forteresses qu’elles n’en sont même plus conscientes ), fonctionne souvent en réaction au monde extérieur, et interprète alors tout ce qu’elle vit comme des agressions personnelles.
Elle a mal et a besoin que les autres ressentent sa douleur. Si elle souffre, les autres doivent souffrir… Pour comprendre … Et si possible, davantage qu’elle-même…

Ce sont ces personnes que nous qualifions de méchantes, mesquines, haineuses, etc…
Se montrer méchantes, agressives, violentes sont les dernières manières qu’elles ont trouvées pour exprimer leur(s) douleur(s).

L’enfance, les conditionnements, l’éducation, l’exemple donné par notre entourage sont autant de facteurs déterminants qui muent en croyances.
Certains proverbes aussi, comme  :
Oeil pour œil et dent pour dent.
Qui aime bien, châtie bien…

Ce sont des personnes comme vous et moi. Des personnes qui n’ont pas encore pu dépasser leur souffrance, qui peut-être ne savent pas que c’est possible, qu’elles peuvent le choisir, choisir de travailler sur elles-mêmes.
Ces personnes ont encore plus besoin d’amour, et de reconnaissance que les autres. Si nous comparons avec une personne qui mange à sa faim, vous conviendrez aisément que cette autre personne qui n’a pas de quoi se nourrir a plus besoin de recevoir de quoi manger. Nous avons autant besoin de nourrir notre âme que notre corps, pour vivre et non survivre.

Petit rappel : nous portons tout en nous, comme les deux faces d’une pièce de monnaie, nous avons en nous amour et peur, douceur et violence, générosité et mesquinerie, etc…
Nous sommes ce que nous choisissons de manifester jour après jour.