Responsable ou victime ?
Ici aussi, il est question de choix.
Être responsable, ça veut dire quoi ?
Tout d’abord, il ne faut pas confondre responsabilité et culpabilité. Prendre nos responsabilités va nous permettre d’évoluer, alors que la culpabilité nous dessert.
Se sentir coupable n’a jamais aidé personne.
Être responsable, c’est assumer les conséquences de nos choix, de nos actes, à tous les niveaux.
C’est être honnête avec nous-mêmes, c’est comprendre et accepter que nos choix (ou non choix, choisir de ne pas choisir est un choix en soi) nous ont conduits où nous sommes, sont à l’origine de ce que nous vivons.
C’est aussi ne pas rejeter nos peurs, nos manques, nos frustrations sur l’autre mais au contraire prendre soin de soi, se remettre en question afin de combler nous-mêmes ces manques.
Tout ce que nous vivons au quotidien résulte de nos choix conscients ou inconscients.
Par exemple, si je choisis d’acheter une voiture, et que l’on me précise (ou pas d’ailleurs), au moment de l’achat qu’il y aura l’entretien mécanique à effectuer, je ne peux pas ensuite me plaindre. Si je ne veux pas effectuer de réparations, je n’achète pas de voiture.
Et cela va de même pour toutes les situations que nous rencontrons tous les jours, que la vie nous présente (autant de fois que nécessaire) pour que nous puissions choisir d’évoluer ou non.
Lorsque nous choisissons de nous poser en victime (souvent de manière inconsciente), c’est que nous croyons y trouver un ou des avantages. Attirer de cette façon, l’attention de nos proches, leur compassion, leur amour, etc…
Cela peut sembler fonctionner, pour un certain temps, variable selon la patience de notre entourage…
Car si nous jouons ce rôle de victime, c’est pour pallier au fait que nous n’avons pas su, voulu (barrez la mention inutile) prendre suffisamment soin de nous…. Par cette attitude et nos plaintes, nous réclamons à l’autre de le faire à notre place…
Mais personne ne peut combler nos manques ! Personne ! Si nous n’apprenons pas à nous aimer, à nous respecter et donc à être responsable, personne ne pourra le faire pour nous.
Ils auront beau nous aimer, nous soutenir de toutes leurs forces, rien n’y fera si nous ne choisissons pas de faire notre part.
C’est comme si vous décidiez de faire les devoirs de votre enfant, sur le moment il sera soulagé, mais devant sa copie le jour de l’examen, il sera complètement désemparé…
Je vous pose la question, que choisissez-vous :
- choisissez-vous de vous poser en victime, insatisfaits chroniques, malheureux, toujours en compétition ( à jouer au plus malheureux, au plus malchanceux, etc….) ? Le surnom dont vous rêvez est : Calimero ?
- ou d’être responsable, de prendre soin de vous, d’assumer vos choix et actes, de changer ce qu’il vous est possible de changer et d’accepter ce sur quoi vous n’avez aucun pouvoir ? Et ainsi d’être plus heureux, centrés, et autonomes ?
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