Avant de vous révéler le « grand secret » (ironie, bien sûr), je vais quand même vous parler un peu de ce qui, par contre, ne va pas les aider, mais vraiment pas.
Ce qui ne va pas les aider, c’est que vous recensiez, que vous releviez toutes leurs failles, que vous les compariez à telle ou telle personne qui, elle, réussit. Et que vous fassiez cela régulièrement, que vous marteliez sans cesse qu’ils ne sont ni ceci ni cela…pas assez ou trop…
Mais revenons au « grand secret » (ironie, toujours).
J’ai bien conscience que nous ne sommes pas tous coachs, ou psy, mais lorsque vous connaissez les traumas subis par l’un de vos proches, écoutez-le s’il en ressent le besoin et que vous avez envie d’être là pour lui (je pars de l’idée que si vous lisez cet article, c’est parce que vous souhaitez être présent pour ceux que vous aimez). Si vous n’êtes pas en mesure de l’écouter, vous pouvez lui suggérer de travailler avec un thérapeute.
Si possible, ne jugez pas. Et même si vous ne comprenez pas l’ampleur de sa blessure, même si elle est pour vous anodine ou inexistante, reconnaissez-la. Cette blessure est réelle pour cette personne, ses conséquences également.
Si vous voulez aider et soutenir vos proches, parlez-leur de leurs progrès, de leur victoires sur eux-mêmes, si infimes soient-elles.
Partez de ce qu’ils ont déjà accompli, et appuyez-vous dessus pour leur insuffler plus de confiance. Comme vous le feriez spontanément avec un enfant.
Mais rappelez-vous que chaque être humain a son propre rythme et respectez-le.
Et ce, quel que soit votre désir, que cette personne puisse guérir sa/ses blessure(s), quelle que soient votre envie, votre impatience de partager/réaliser des choses avec elle, qu’elle n’est pas encore prête à faire.
Pour résumer, encouragez-les au lieu de les accabler.
Et si vous ne voyez pas l’intérêt de les encourager, au moins ne les accablez pas !
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