« Il n’y a que la vérité qui fâche. » Mais « ne tirez pas sur le messager… »

Ces proverbes s’appliquent parfois au métier de coach ; difficile d’exercer sans l’accepter, sans reconnaître le « cadeau ».

Si j’ai choisi ce métier – parfois j’ai l’impression que c’est lui qui m’a choisie – c’est pour transmettre les clés apprises tout au long de mon expérience de vie. Et je pense qu’il en est ainsi pour tous les coachs. Un réel désir de guider les personnes qui le souhaitent vers un mieux-être, vers le bien-être.

Chacun de nous à travers ses expériences, et avec ses propres mots – c’est pour cela que nous entendons plus facilement le même message déjà entendu, mais dit par une autre personne dont le langage est plus proche du nôtre – tente de faire passer des messages, plus ou moins aisés à entendre selon le contenu et selon la personne à qui il s’adresse.

Et il n’est pas rare que nous ayons l’impression que le message ne soit pas du tout passé… Plus il sera juste, plus il risque de heurter la personne qui le reçoit. Et il arrive que la personne ainsi bousculée nous insulte, nous méprise, nous tourne le dos, etc…

Quand le message coince, la réaction de la personne qui le reçoit n’appartient qu’à elle, elle seule peut choisir sa manière de réagir. A nous, coachs, de garder à l’esprit que cette réaction vise le message et non le messager.

Je vois souvent des coachs se justifier, suite à ces agressions reçues… Certains en viennent à douter de leur capacités, alors qu’ils ont simplement touché juste.

Nous ne pouvons pas toujours nous attendre à rencontrer des personnes centrées, amies avec leur ego, qui nous remercieront de leur avoir dit des choses parfois difficile à digérer… et ce, surtout en tant que coachs.

Alors quand ça nous arrive, rappelons-nous simplement, que nous avons touché juste, touché un point sensible et nous savons que la graine que nous avons ainsi plantée germera un jour, que nous en soyons témoins ou pas.

Prenez bien soin de vous.