C’est l’histoire du sage qui, un après-midi, revint dans la cité d’Akbar.
Les gens n’accordèrent pas grande importance à sa présence, et ses enseignements n’intéressèrent pas vraiment la population. Au bout d’un certain temps, il devint l’objet des risées et de l’ironie des habitants de la cité.
Un jour, alors qu’il se promenait dans la grande rue d’Akbar, un groupe d’hommes et de femmes commença à l’insulter. Plutôt que de faire semblant d’ignorer ce qui se passait, le sage se dirigea vers eux, et il les bénit.
Un homme déclara :
» Aurions-nous, en plus, affaire à un sourd ?
Nous crions des horreurs, et monsieur nous répond par de belles paroles ! »
– » Chacun de nous ne peut offrir que ce qu’il a » , répondit le sage.
– Extrait de » Comme le fleuve qui coule », de Paolo Coelho
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