Vous avez connu ou vous connaissez peut-être des personnes qui pour un oui, pour un non se défoulent régulièrement sur vous ?
Ce sont des personnes qui vivent un profond malaise et qui estiment légitime de déverser sur vous leur colère, leur frustration et l’énergie qui va avec.
Ce sont des personnes proches, voire très proches, qui vous diront que vous êtes le(la) seul(e) personne avec qui elles peuvent se permettre d’être exactement telles qu’elles sont, parce qu’elles sentent que vous les aimez et que vous les acceptez sans aucun jugement.
Alors oui, c’est un vrai bonheur de pouvoir se montrer tel que l’on est, on peut vivre toutes ses émotions, c’est même très salutaire et vivement conseillé, mais ça ne dispense pour autant pas d’un élémentaire respect de l’autre !
Et vous avez peut-être eu l’occasion de le constater, après vous avoir hurlé dessus, si une tierce personne se présente, elles seront soudainement tout sourire et détendues…jusqu’à son départ… Bien conscientes, quand même, que tout le monde n’acceptera pas leur comportement agressif.
Comme elles vous sont proches, vous avez été amenés à les aider, et vous avez certainement subi toute leur colère pendant que vous faisiez tout ce que vous pouviez pour les soutenir et régler leur souci. Et vous avez beau savoir, dans ce cas, que leur colère n’est pas dirigée contre vous, vous n’en subissez pas moins leur agressivité…
Il est, pourtant, assez incongru, voire incompréhensible d’agresser une personne venue vous tendre la main… Le simple bon sens voudrait qu’à défaut d’être reconnaissante pour votre présence, votre aide et votre bienveillance, elle soit au minimum aimable….
Ce sont des personnes que vous allez tenter de ne surtout pas contrarier, conscients de l’épée de Damoclès au dessus de votre tête, toujours à appréhender la prochaine « crise ». Mais vous aurez beau faire, rien ne sera efficace. Rien, tant qu’elles n’auront pas pris conscience de leur comportement déplacé, tant qu’elles ne réaliseront pas que l’on est censé respecter ceux qui nous aiment et qui sont là pour nous ( mais tout le monde, en fait ! ) et qu’elles n’auront pas choisi d’évoluer.
Soyons bien conscients que nous avons tout en nous, ce qui fait la différence c’est que nous pouvons choisir d’offrir le pire comme le meilleur de nous. A ceux que l’on aime, à ceux qui nous aiment et au monde.
Notre capacité à choisir va dépendre (après prise de conscience, bien sûr) de notre capacité à prendre soin de nous, et à nous remettre en question. Il est délicat, en effet, de travailler sur quoi que ce soit, si l’on a pas pris, au moins un peu, soin de soi.
Réagissez en commentaire, si vous avez vécu ou si vous vivez ce genre de situation.
C’est un article qui tombe à pic. Merci pour ce partage.
J’apprends à me protéger dans ce genre de problématique. Et c’est quelque chose que je ne faisait pas avant, je subissais et c’était vraiment inconfortable et après je me disais qu’est ce que j’aurai voulu ou aimer dire.
Bonne journée à toi.
Merci et avec plaisir, Nokomis 🙂
Sur le moment, on ne comprend pas d’où provient cette colère, ce qui a pu la déclencher, et on se retrouve désemparé, sans répartie. Et c’est souvent une bonne chose, car répondre et argumenter ne ferait que prolonger ce moment…
Douce journée à toi aussi, Nokomis.
Prends bien soin de toi.